Terrorisme à Kinshasa: photo du policier décapité
Terroristes au Congo et réactions des journalistes congolais de l’Europe de notre réseau : cas du feu Arsène Liambi, policier congolais décapité à Kinshasa où il était en poste. C’est un originaire de la ville de Lisala (au Nord de la RDC). C’est la photo du policier Liambi Arsène qui avait été décapité le 22 juin 2015 vers 5 heures du matin ; par des hommes armés portant les mêmes marques de chaussures vu des traces laissées au sol après avoir commis cet acte de terrorisme. La scène de cette décapitation : devant la maison du feu policier située à environ 3 mètres du camp militaire de la commune de Mbinza, à Kinshasa. Il venait de se laver et s’apprêtait d’aller s’habiller dans sa maison. Rappel: des journalistes congolais en Europe avaient été informés le vendredi 26 juin 2015.
Publication des images.
La rédaction du Magazine Ngambo Na Ngambo vient de décider de publier la photo de la victime à la suite des propos tenus par un haut fonctionnaire membre d’une diplomatie d’un pays européen qui évoquait dans ce climat qu’il y aura des élections apaisées (nom connu à la rédaction). Alors que l’on décapite des citoyens congolais même s’ils ne sont pas en Syrie, Libye ou Irak.
Mais de quelles élections « présidentielles » parle cet Européen car il n’y a jamais eu réellement et honnêtement des véritables élections présidentielles réelles en République Démocratique du Congo, ni en 2009 ni en 2011. C’est du théâtre tragique où des Congolaises et Congolais conditionnés de se lever à l’aube, sont chosifiés avec des bulletins de vote. Ils votent mais ils n’élisent pas du tout des dirigeants. Des preuves sont dans les archives de l’Union Européenne. Et pour le cas de la RDC, notre confrère camerounais Charles Onana, le célèbre journaliste spécialisé dans les enquêtes sur les secrets d’État avait mis des preuves de l’Union Européenne à la disposition du grand public.
Nous l’avions dit au Luxembourgeois Jean-Claude Junker pendant sa campagne électorale pour être élu au poste qu’il occupe actuellement au sein de l’Union Européenne. Nous lui avons dit aussi de mobiliser des enquêtes car on a parlé des détournements des finances de l’Union Européenne pour ces élections. dans notre réseau journalistique, nous n’avons jamais cru à des élections présidentielles dans un pays sous occupation.Le Congo étant sous occupation.
Horreur un jour, horreur de toujours: terroristes.
Et les 68 journalistes congolais adhérents à la structure associative « Mouvement Ngambo Na Ngambo-Journalistes congolais en Europe » fondée à Lausanne, en Suisse, le 7 février 1981, même ceux qui n’appartiennent pas à la rédaction du Magazine Ngambo Na Ngambo (fondé en 2009) condamnent les « Biboma boma* » qui coupent les têtes des Congolais, à Kinshasa et dans l’Est du Congo. Le fameux mixage dans l’armée congolaise ou dans les forces de sécurité de la RDC est une folie humaine pour légitimer et « légaliser » ce que l’Union Européenne ne veut pas sur son territoire : les terroristes.
Sur un autre chapitre qui concerne spécifiquement le cas du terrorisme qui a frappé le policier congolais Arsène Liambi, décapité ; aucun membre de la hiérarchie de la « Police Nationale » n’est venu ni à la veillée mortuaire ni à l’enterrement de la victime, un policier congolais. Des journalistes ont tout vu.
Lilo Miango/Rédaction de Paris et Nkumu/Rédaction centrale Europe (Suisse).
*En langue Lingala. A traduire ici par “terroristes”.
Mots-clefs : Kinshasa, terrorisme