• Accueil
  • Nkoma-Traces
  • Un suivi de la projection inédite du film «L’homme qui répare les femmes», à Château-Thierry: on continue à en parler.

Un suivi de la projection inédite du film «L’homme qui répare les femmes», à Château-Thierry: on continue à en parler.

Un suivi de la projection inédite du film «L'homme qui répare les femmes», à Château-Thierry: on continue à en parler.

Château-Thierry. Beaucoup de gens en parlent toujours: cette histoire exceptionnelle dans cette ville provinciale de France, celle de la projection exceptionnelle et inédite de «L’homme qui répare les femmes/La colère d’Hippocrate», ce film-documentaire du célèbre réalisateur belge Thierry Michel et des autres auteurs de nationalité belge. Il y a eu des débats dans cette salle de cinéma à Château-Thierry. «Lobo lo dilo eka batu, bakotepia»(*). Et il y a des réactions après la projection à Château-Thierry, comme celle du Carrefour AFRIQUE-FRANCE (CARAF), une association de la ville de Meaux (Région parisienne).

 

Même en ce début de l’année 2016, nous observons une existence  des débats lors des rencontres sur ce qui s’était passé dans la ville provinciale de Château-Thierry pour ce film. Tout le bien qui se dit autour de la personnalité du conseiller municipal Félix Bokassia a bien sûr joué un rôle.
Dans ces retombées, des tissus associatifs des divers publics au Congo,en France et en Belgique ont fait observer, à certains journalistes, ce que la ville de Château-Thierry a décidé de faire durant l’an 2016: «toute l’année contre toutes les violences faites aux femmes en France et dans le reste du monde».

 

Réaction de l’association CARAF (ville de Meaux, région parisienne): participation à la projection du film sur le Dr. MUKWEGE Denis, à Château-Thierry.

Château-Thierry, il y a quelques membres du CARAF.

Château-Thierry, il y a quelques membres du CARAF.

Monsieur Ernest MBOYO W. Vice-président de CARAF: « C’est avec amertume que la délégation de l’association «Carrefour Afrique-France», CARAF en sigle; conduite par son Vice-président a suivi la projection du film du Dr MUKWEGE sur les viols et crimes de guerre commis à l’Est de la RDC.
Malgré le choc suscité par la cruauté des images et révélations contenues dans ce film, nous sommes sortis, avec le sentiment, d’avoir été entendus par les étrangers qui ignoraient la vérité sur ce qui se passe dans notre pays depuis plus d’une décennie.

En parlant des chiffres très effroyables de nombre des morts, femmes, hommes et enfants violés voire des femmes réparées par ce Docteur extraordinaire ; le cas paraît être unique au monde, bien que ce dernier avait dit: «Plus jamais ça!»  Mais ceci, à l’indifférence totale de la «Communauté internationale» qui prêche la Démocratie et les Droits de l’homme, sans application effective dans cette partie du monde.

Nous appelons à l’éveil de conscience humaine contre cette barbarie infligée injustement au pauvre peuple congolais, à cause de la richesse de son pays convoitée par des étrangers concernés.
Face aux événements dramatiques à travers le monde, il y a l’élan de solidarité internationale qui se manifeste spontanément, les cas de la Syrie, du Mali, de la France, pourquoi pas en faire autant pour la RDC qui est sous occupation des groupes armés étrangers depuis plus de vingt ans ?

Comment justifier l’instabilité dans cette région alors qu’il y a la présence Onusienne la plus importante au monde qui perdure, soit disant pour le maintien de la paix, sans qu’il y ait la vraie paix, pendant que MOBUTU** a fait la paix dans ce coin durant plus d’un quart de siècle ?
Que la «Communauté internationale» soit plus juste et très responsable partout où il y a des conflits pour un monde meilleur, cela résoudra le fléau d’immigration, du chômage et même du terrorisme…»

 

L’adresse de madame MAKAYABU Marie-Antoinette, la présidente de l’association panafricaine Lisalisi***(Château-Thierry): avant la projection de «L’homme qui répare les femmes».

Après Château-Thierry, ce film-documentaire sort début février 2016 en salle en France

Après Château-Thierry, ce film-documentaire sort début février 2016 en salle en France

Dans ce champs des réactions sur cette oeuvre cinématographique immense par sa contribution à une sensibilisation aux souffrances inacceptables des Congolaises dues à ces guerres d’agression car les filles et femmes du Congo font évidemment partie du patrimoine de l’Humanité ; des journalistes ont pu avoir une copie du mot introductif prononcé par la Congolaise Makayabu Marie-Antoinette qui préside l’Association Panafricaine Lisalisi*, organisatrice de cette manifestation importante.

Il est nécessaire de réitérer que le conseiller municipal de la Mairie de Château-Thierry Félix Bokassia qui est cité dans l’allocution de la présidente Makayabu est la personnalité politique de Château-Thierry qui est à l’initiative de cette manifestation locale mais à dimension internationale. Dans la politique municipale du Mieux Vivre-Ensemble du maire Jacques Krabal, l’élu du peuple français Félix Bokassia est aussi à l’écoute de cette association panafricaine de l’Aisne. Nous publions ce message de la présidente Makayabu Marie-Antoinette car son speech a laissé une trace écrite dans cet événement qui concerne une moitié de l’Humanité, c’est à dire la Femme à Château-Thierry, la Femme du Congo, la Femme patrimoine de l’Humanité :

 

«L’Association Panafricaine Lissalissi était créée et apparue au Journal Officiel en 2008 avec comme objectifs:– la médiation sociale
– l’intégration de la population étrangère dans la vie courante de la région.
– l’aide et l’accompagnement des personnes en difficultés scolaires, administratives, sociales, d’emploi, de logement…
– l’éducation permanente, civique et la citoyenneté (soutien scolaire, alphabétisation…)
– favoriser les échanges d’amitié par les jumelages, la solidarité multiculturelle par l’organisation des soirées ou autre activité de solidarité (sports, débats, conférences).
– la coopération décentralisée avec les collectivités étrangères africaines. A ce sujet, nous mettons en exergue le partenariat avec l’école Saint Félix de la commune de Limité, dans la capitale Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

En ce jour du 10 décembre 2015, nous nous retrouvons dans cette salle, dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale. Et curieusement aujourd’hui, c’est la Journée Internationale des Droits de l’Homme.

Après ce tableau succint de la présentation de notre Association Panafricaine Lissalissi, nous nous donnons le devoir de remercier le Député-Maire, monsieur Jacques Krabal et tous ses conseillers municipaux qui nous accompagnent dans la mesure du possible dans nos différentes activités.Puis-je citer nommément messieurs Philippe Vanier et Frédéric Hénoux qui sont d’un appui considérable.

Nous saluons la présence du directeur adjoint des Cités Unies de France, monsieur Wit Nicolas et de madame Mossi Marie d’Amnesty International qui ont bien voulu faire le déplacement pour rehausser de leur présence cette manifestation. Aussi aux médias, à celles et ceux qui sont présents dans la salle, nus leur souhaitons la bienvenue.

Avant de terminer ce mot, nous réitérons notre leitmotiv qui est celui du rassemblement de tous ceux qui veulent travailler avec nous, de toute origine confondue.

Je passe la parole à monsieur l’élu Félix Bokassia. Merci».

 

Dans la troisième et dernière partie du reportage du Magazine Ngambo Na Ngambo à Château-Thierry dans le suivi des réactions et actions liées à la projection du film-événement «L’homme qui répare les femmes/La colère d’Hippocrate», nous donnerons nos analyses qui expliquent que les viols criminels des Congolaises utilisés comme armes de guerre de destruction massive sur ces régions de l’Est de la République Démocratique du Congo, toujours en proie à des conflits armés d’agression contre la population du Congo (guerre de basse intensité) sont un cas unique dans notre monde moderne.

 

 

Propos recueillis par Lilo Miango/Rédaction de Paris et Nkumu/Rédaction centrale-Europe.
Photos prises à Château-Thierry, le 10 décembre 2015: copyright MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO.

 

(1)C’est dans une des langues congolaises:  Kisengele du peuple Basengele.Traduction: une brave histoire (comme cette projection à Chäteau-Thierry) se raconte toujours.  *Date de la projection de ce film-documentaire à Château-Thierry: le 10 décembre 2015. /**  “Seul”./***Les Françaises et Français écrivent “Lissalissi” mais en langue internationale Lingala, l’orthographe de ce mot est Lisalisi.

 

Mots-clefs : , ,