Vie dans la diaspora : heureuse avec son Bac, Damaris MANIMBA.
France. Cette histoire de réussite par la «Valeur Travail » de Damaris MANIMBA, une jeune femme qui vient d’obtenir son diplôme de baccalauréat*, est racontée par un reportage du journaliste Nzunga Mbadi, membre de cette poignée des journalistes historiques congolais qui ont lancé le Journal Télévisé au Congo-Kinshasa (1966). Le journaliste Nzunga Mbadi est aussi notre symbole africain en France de l’époque pionnière des premières radios libres françaises dans les années 80 légalisées par le président français François Mitterrand dès son accession au pouvoir (premier mandat, mai 1881). «Mpo na bozui wa ye ya mokanda wana ya malonga o eteyelo, kosepelama esalamaki o mboka Nangis mpo na muana muasi Damaris MANIMBA Dada»[1].
Le «BAC*» de mademoiselle Damaris MANIMBA «Dada» peut être mis dans ce mouvement collectif de notre message journalistique du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO qui fait de ce genre de résultats scolaires un « Allié de plus » pour l’avenir radieux et le développement du Congo, selon le projet de société de Patrice Emery Lumumba. Des élites du Congo en Europe valorisent des jeunes du Congo en Europe, est un sens que notre média donne à ce reportage de proximité. (Secrétariat général des rédactions du Magazine Ngambo Na Ngambo, Genève/Suisse).
WEEK-END FESTIF POUR LE BACCALAURÉAT DE DAMARIS MANIMBA (par NZUNGA MBADI).
La jeune Damaris MANIMBA, Dada, pour les intimes, était à l’honneur le week-end du 30 Juillet 2016. Copains et copines, famille et amis, se sont rendus chez eux, à Nangis, petite ville de la région parisienne pour la féliciter. La féliciter pourquoi ? – Elle vient d’avoir son Baccalauréat économique, avec la mention, Assez Bien. Sa petite maman chérie, Colette MANIMBA, appelée affectueusement, « Ma Coco », a organisé cette sympathique fête pour dire bravo, à la jeune lauréate, autour d’un barbecue et d’autres bons petits plats, sans oublier la musique, bien sûr. Parmi les convives se trouvaient, entre autres, les musiciens Faugus Izeidi et Dino Vangu, les journalistes Jean Awitor et Michel Kinzonzi.Dada est la benjamine, d’une fratrie composée, de Rabbi, son frère aîné et de Bérénice, sa sœur. A 18 ans, elle vient de réaliser un parcours, sans redoublement, au collège René Barthélemy, puis au lycée Henri Becquerel de Nangis. Sa mère m’a soufflé, qu’elle a également réussi, cette année, son permis de conduire B. Autrement dit, Dada a fait d’une pierre deux coups.
Son bac, ce diplôme de culture générale, Dada l’offre à leur mère, ma Coco et surtout à leur mémorable défunt papa, Ghislain MANIMBA, qui a rejoint le monde de nos ancêtres, alors que sa fille cadette n’avait que 12 ans. Selon sa mère, Dada était très attachée à son père et cette disparition l’avait beaucoup perturbée. « Je me demandais, si elle allait tenir le coup », a soupiré ma Coco. La veuve devait désormais se battre seule, pour élever leurs trois enfants. Étant infirmière, avec le travail de nuit, parfois, ce n’est pas facile. Mais quand on veut, on peut. Maintenant, grâce à l’internet et au téléphone, la maman, même de loin, marque sa présence auprès de ses enfants et les rassure, qu’elle est près d’eux et qu’ils doivent apprendre leurs cours et faire leurs devoirs scolaires, pour leur avenir.
Quel est le caractère qui qualifie le mieux Damaris, ai-je demandé à sa mère ? – « Eh ! Dada a un peu le caractère de son père : c’est une fille, gentille et simple, qui aime les autres. Je souhaite qu’elle marche sur le droit chemin. Aide-toi et le ciel t’aidera. ».
Ma Coco est une mère poule qui chouchoute ses enfants, bien qu’ils aient grandis. Mais attention ! Elle n’hésite pas, à donner de coups de bec, quand un rejeton veut s’écarter… Qui aime bien, châtie bien, dit-on.
Dada m’a assuré qu’elle ne s’arrête pas au bac. Elle s’est déjà inscrite à l’université Paris 13 Villetaneuse, en administration économique et sociale. A ma question de savoir pourquoi a-t-elle choisi l’économie, comme filière ? Damaris m’a répondu, sans hésiter, « comme l’économie prime sur le monde, je voudrais découvrir les arcanes de cette puissance. Je souhaite aller jusqu’en licence, puis préparer le master. »
-Avez-vous une idée sur le métier que vous voulez exercer, plus tard ? – Je me préparerai pour passer le concours de fonctionnaires. Qu’est-ce qui vous attire dans la fonction publique ? – C’est l’assurance de trouver un emploi.
Damaris remercie tous ceux qui l’encouragent et promet de faire de son mieux pour ne pas les décevoir. Quant à nous, à travers ce papier, nous dédions ce week-end festif de Dada, à tous les jeunes bacheliers de la promotion 2016, à qui nous disons : Jeunes gens, bravo pour votre réussite au bac !
Nzunga Mbadi.
[1]En Lingala, cette belle langue internationale dont le terroir est le Congo. Et dans des milieux en Europe, des jeunes nés dans des pays européens, manifestent à juste titre leurs besoins légitimes de maîtriser cette magnifique langue.