Paris et sa région: le Congolais Patchely, un des Résistants populaires, libéré.
C’est une suite de l’affaire du combat politique à coup de poing à l’aéroport parisien Roissy Charles de Gaulle* entre le Congolais de France Patchely Mikobi et monsieur Kalev Mutond, le numéro 1 de la police politique criminelle ANR du josephiste Joseph “Kabila”. NGONGI pesa nsango. Bakangi ya France batikaki muana mboka Patchely Mikobi. Ezalaki mokolo ya lomingo, na ntango ya nzanga” (NGONGI, instrument musical des Ancêtres au Kongo, utilisé aussi comme un des symboles de la résistance ancestrale contre les envahisseurs occupants).
L’explication de cette phrase rédigée en langue internationale Lingala est que “des policiers français ont libéré le citoyen de la République Démocratique du Congo Patchely Mikobi. C’était le dimanche 23 octobre 2016, aux heures de midi”. Une quarantaine de personnes(enfants,adolescents, adultes femmes et hommes) avaient crée spontanément un “comité”. Ils sont allés chez lui.
C’était pour soutenir ce résistant-combattant, Patchely, transformé en héros car son acte politique a démontré que l’ANR n’est pas invincible malgré sa terreur.
Premiers moments de libération de Patchely: sa rencontre avec le seul journaliste.
Notre rédacteur en chef du Magazine Ngambo Na Ngambo, Lilo Miango a été le seul journaliste en Europe qui a vu le résistant Patchely après sa sortie de la garde à vue du commissariat de police de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. C’était le dimanche 23 octobre 2016.Quel a été le symbolique de cette rencontre entre un des promoteurs en Europe pour des valeurs du journalisme congolais dans sa sociologie panafricaine des médias/RDC et l’homme-combattant qui a crée l’événement en « montrant les failles du visage hideux et criminel de la police politique au service de l’individu Joseph Kabila, commanditaire/auteur et co-auteur des violations des droits de l’Homme * »?
Il s’agit est d’un moment historique unique d’échange sous l’ère Internet avec le «grand public du Congo, de la diaspora congolaise et des divers horizons des étrangers qui suivent ces situations très conflictuelles liées avec la RDC » (source: conseil de rédaction du Magazine Ngambo Na Ngambo, Genève).
Cet entretien de ce dimanche 23 octobre 2016 a commencé à 13H24 et se termina à 18H05. Les faits qui ont été ressortis montrent que le résistant-combattant Patchely avait agi en légitime défense.
«Kalev moto abuakelaki Patchely soyi (c’est Kalev qui avait craché sur Patchely), mpe alobi makambo ya loma na bango o Congo (et il a dit que ce sont eux qui font la loi au Congo) mpe abuakeli Patchely makambo ya tata ya Patchely (et il a lâché des mots sur le père de Patchely). Bana ya RDC na poto, banso bayebi ete tata abota Patchely awuti kokufa mikolo oyo kaka (dans la diaspora congolaise de l’Europe, des gens savent que le papa de Patchely vient de décéder ces jours-ci). Tina nini Kalev alobaki boye? (pourquoi Kalev a-t-il tenu ce genre de langage?)».
Pas de plainte de la part de monsieur Kalev Mutond, chef de l’ANR.
Il y a eu une bagarre entre deux hommes. Le plus fort Patchely a mis Kalev Mutond le plus faible, par terre. Kalev était accompagné par une Rwandaise qui avait un gros sac de luxe “croco” contenant beaucoup d’argent liquide. Monsieur Kalev Mutond de l’ANR était escorté par deux flics de la police politique ANR et deux Européens.
Dans cette France qui est un État de droit, aucune plainte n’a été portée par monsieur Kalev Mutond. Mais, l’autorité judiciaire française a pourtant convoqué monsieur Patchely Mikobi.
Comme il y a eu bagarre dans un contexte politique gravissime entre les deux, des gens sont en droit de se demander si monsieur Kalev Mutond sera physiquement là.
L’expérience que nous avons pour couvrir des procès qui concernent ce genre de personnalité, montre qu’un individu comme Kalev Mutond avec son cortège des œuvres criminelles, risque d’être absent.
C’est une affaire qui mobilise des foules des Congolaises et Congolais à travers des pays européens. Des cercles français sont-ils insensibles? Non.
Notre MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO va suivre tout cela dans le cadre du droit du public à l’information via la pratique de notre métier de journaliste.
Nkumu/Rédaction centrale-Europe. Photos: copyright Magazine Ngambo Na Ngambo.
*Cette affaire très vite médiatisée qui a atteint même l’Union Africaine, des mouvements des Combattants, Kinshasa, Luanda, Washington, Tokyo, Brazzaville, Beni (ville en RDC), le ministère français des affaires étrangères, l’Union européenne, Pékin, la Fidh, Human Right Watch, des Panafricanistes …. Elle a eu lieu le vendredi 21 octobre 2016, dans l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.
Mots-clefs : Kalev Muton, Patchely Mikobi, Résistant