Quelle issue pour le cas du viol de guerre impuni de la Congolaise Jeannette Abidge?
Droits de la Femme et viols de guerre. C’était dans le cadre de notre pratique journalistique en Europe que notre liberté d’informer, a fait ce traitement médiatique en s’interrogeant. Dans des interférences politico-juridiques des réseaux politiques et administratifs de quelques pays occidentaux dans les affaires de la République Démocratique du Congo (y compris dans sa diaspora en Europe), le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO s’est interrogé dans la matinée du 8 mars 2018, la Journée Internationale des Droits de la Femme ; sur le cas du viol de guerre et imprescriptible dont a été la Congolaise Jeannette Abidge.
Pourquoi elle ?
Elle a été désignée par quelques femmes congolaises de la diaspora en Europe comme un SYMBOLE des Congolaises victimes des viols utilisés comme armes de guerre de destruction massive depuis la guerre d’agression de l’AFDL, des troupes des armées rwandaise, ougandaise, des divers mercenaires et de leurs parrains.
Jeannette Abidge a été une victime de viols de guerre utilisés comme arme de destruction massive financée et planifiée depuis cette guerre d’agression lancée en 1996-97 contre l’actuelle République Démocratique du Congo. L’auteur de ces viols avait fait de Jeannette Abidge aussi une esclave sexuelle pendant cette guerre de l’AFDL contre le peuple du pays de Patrice Emery Lumumba, de la politique Justine Kasavubu, de la reine Rwej(Ruwej), de la “Mukoko” Lompata, de politique-avocate Marie Thérèse Nlandu, de résistante Candide Okeke, de la résistante-combattante Blandine Diafutua, de la chanteuse Lucie Eyenga, de la première écrivaine congolaise Nele Mariam…
Une sale guerre avec des viols massifs de femmes… qui a présenté très massivement à partir de 1996 dans des médias de beaucoup de pays européens comme une “libération”. En 1996, un de nos journalistes était censuré par une émission de radio à Paris car il voulait dénoncer la face cachée de cette guerre des lobbies tutsi & anglo-saxons ce qu’il avait vécu et découvert en 1986 dans ses souffrances après le “matanga” de son grand frère, un enseignant innocent, assassiné au camp militaire Kokolo de la ville de Kinshasa.
En 2006 à propos de cas de viol de guerre de Jeannette Abidge, un agent administratif en France a aussi censuré cette conférence de presse à la Maison de Radio France, au CAPE (Centre d’Accueil de la Presse Etrangère). Cette conférence de presse avait été proposée par un journaliste congolais originaire de l’Est de la RDC.
En ce 8 mars 2018, ce viol de guerre dont a été victime Jeannette Abidge est affiché « crime contre l’humanité et crime de guerre contre la Femme demeurent toujours impunis », certifie une journaliste congolaise en Europe.
Suite à ces viols de guerre, Jeannette Abidge avait donné naissance à une fille. L’auteur de ces crimes est toujours en liberté en République Démocratique du Congo. La victime Jeannette Abidge était mineure au moment des faits. “Akotokama to te?*” (Sera-t-il arrêté?). “Akosamba to te? *”(Sera-t-il jugé?).
Une information est tombée dans la soirée.
A la suite de l’interrogation du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO (voir notre facebook), des réactions sont tombées dans la soirée du 8 mars 2018, la journée internationale des droits de la femme. Il nous a été signalé cette mention qui suit :« En France et Angleterre, quelques Congolaises engagées renouvellent leur volonté citoyenne de trainer devant un tribunal compétent monsieur Joseph “Kabila”, le commandant hyppo, dès sa chute. »
Lilo Miango/Rédaction de Paris. Photo:archives une Congolaise.
*Langue internationale Lingala.
Mots-clefs : Droits de la Femme, fémicide, Jeannette Abidge, viol de guerre