La majorité des morts et blessés du bombardement aérien d’un centre de détention de migrants,près de Tripoli,en Libye, sont des Noirs Africains.
EUROPE. Dans des diasporas africaines en France, Suisse, Italie et Allemagne, des propos recueillis le 4 juillet 2019 par le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO, démontrent la condamnation totale et ferme de ce bombardement aérien qui a massacré 60 jeunes et adultes noirs africains. Ce chiffre a été communiqué à notre média par un Libyen jadis résident de Tajoura tandis que divers médias propriétaires.
Et plus de 130 blessés ce mardi 2 juillet 2019 dans cette prison libyenne dont la dénomination officielle internationalisée est “centre de détention de migrants”. Ce lieu est situé dans les faubourgs de Tripoli, la capitale Libye.
“Les dictateurs” face à ce massacre via bombardement aérien ?
Est-ce que des responsables politiques de très haut niveau dans des pays africains peuplés des femmes et hommes noirs réagiront sur le terrain en Libye suite à ce massacre planifié, financé et matérialisé ces bombardements aériens? Dans la diaspora, des personnes interviewées n’attendent rien de la part de ces gens que ce public africain de la diaspora appelle “les dictateurs”.
Après les ventes des Noirs comme esclaves en Libye, il y a maintenant un système de les bombarder.
La Congolaise Kapinga, très choquée, a dit: “Après des ventes des Noirs comme esclaves; ciblés, ils étaient parqués comme des animaux et l’Union Européenne avec des Libyens qui ont des postes officiels ont encouragé ces emprisonnements arbitraires dans ce pays où l’Etat a été détruit totalement dans une guerre montée de toutes pièces par l’Otan, le Français Nicolas Sarkozy, son compatriote Bernard Henri Levy, l’Américaine Hillary Clinton…”
Ce sont des bombardements aériens qui ont eu lieu à Tajoura, une modeste ville située dans le district de Tripoli et qui sont attribués aux forces militaires du maréchal libyen Khalifa Haftar.
“C’est dans une guerre “pouvoir et pétrole” que des intérêts occidentaux manipulent et les font opposer aux forces armées du businessman libyen Fayez al-Sarraj”, selon une autre Congolaise de Belgique.
Ce massacre de juillet 2019 des Africains par bombardements aériens et l’acte à l’ONU de l’Etat des USA.
Au terme de plus de deux heures des débats au siège de l’ONU à New York, sans explication, des officiels américains du président Donald Trump ont empêché l’adoption par le Conseil de Sécurité d’une condamnation unanime sur ces bombardements qui ont massacré et blessé des victimes dont la majorité sont des Noirs africains.
“Suka suka, yango nini koboma kimoto moindo o ekolo ya Libya ekoma se biboma boma” (“quelle est la finalité de massacrer des êtres humains noirs en Libye”)
Lilo Miango/ Rédaction de Paris et Nkumu/Rédaction de Suisse.