Ces femmes royales Basengele vainqueurs militairement sur le conquérant H.M. Stanley et sa troupe d’agresseurs : c’était 28 mai 1882 à Lokanga.
Europe, République Démocratique du Congo et Diaspora Africaine en Europe : saluez la mémoire, l’héroïsme et l’emblème sacré de ces souveraines historiques, reines et princesses Basengele. Nous publions ce récit à la fois dans les cadres de la célébration internationale 2016 du Mois des Peuples Noirs* à travers le monde et des campagnes internationales 2016 de combattre toutes violences faites contre les femmes. Que des diverses générations n’oublient pas l’histoire de cette grande bataille victorieuse à Lokanga, situé dans l’actuelle République Démocratique du Congo. Pour défendre leurs terres souveraines ancestrales, leurs droits, leurs propriétés, leur civilisation de progrès et de paix et la vie de sa population noire africaine, ces Nkumu, c’est-à-dire ces reines, grandes princesses, princesses et ces braves femmes des troupes armées du peuple Basengele, livrèrent cette bataille victorieuse historique. L’ennemi agresseur Stanley animé par une idéologie politique extrémiste et dangereuse pour l’Humanité, avait été battu avec ses troupes corrompues.
Voyant sa terrible défaite militaire sur cette terre africaine de Lokanga et ses environs, le conquérant fanatique Henri Morton Stanley dit “l’explorateur” (et le reste de ses agresseurs fanatisés et radicalisés) avait fui par la rivière.
«Ba Nkumu ba betu, bo batu, bakoloko bitumba bika Basengele. Balongaki o ko Lokanga», en langue Kisengele(1). Ces femmes royales BASENGELE avaient résisté à l’agression armée et planifiée du conquérant occidental et barbare responsable des crimes de guerre d’agression et crimes contre l’Humanité Henri Morton Stanley. Ce dernier était un individu sorti d’une maison de redressement en Occident. Dans son bilan sanguinaire passé, Stanley le cupide avait participé à la «Guerre de Sécession» américaine, tantôt pour les Sudistes tantôt pour les Nordistes.
Et au moment de cette bataille de Lokanga, le cynique Stanley de triste mémoire était au service de l’oeuvre criminelle colonialiste du roi des Belges allemands, flamands et wallons Léopold II, un des monarques les plus grands criminels de tous les temps. Léopold II est responsables de plus de 10 millions de morts et disparus noirs, des innocents et martyrs.
Pour la toute première fois dans l’histoire du microcosme des médias congolais de l’Europe, notre rédaction du Magazine Ngambo Na Ngambo publie ce récit exclusif et inédit du sur cette bataille victorieuse de ces femmes Têtes Couronnées.
C’était le 28 mai 1882 dans la cité de Lokanga et ses environs: la victoire militaire de ces femmes leaders politico-militaires.
Comme l’avait proclamé Patrice Emery Lumumba que l’histoire du Congo ne s’écrira ni à Bruxelles, ni à Paris ni à encore moins à Washington DC ; mais elle s’écrira au Congo et par les Congolais eux-mêmes. Alors, écrivons nous aussi, journalistes congolais, cet événement historique, celui de la bataille de Lokanga.Pourquoi ces femmes Basengele et non pas des hommes Basengele à la tête de cette bataille? Chez le peuple Basengele (dans l’actuelle Nord-Ouest de la République Démocratique du Congo/Province de Mai Ndombe), les femmes ont eu des rôles et fonctions politiques de premier plan avant même les conquérants belges (un exemple parmi beaucoup des cas : la fondatrice de la dynastie royale Ndonga Nkenge a été une femme du peuple Basengele nommée Lompata/17ème siècle. Son titre royale en Kisengele: “Mukoko”, c’est-à-dire “Grande Reine”). Chez beaucoup de peuples africains, on trouve un grand nombre des femmes africaines qui ont exercé ce genre de fonctions royales, impériales ou princières de premier plan. Les femmes Basengele avaient naturellement le droit de vote politique avant les femmes belges. Cette vérité montre aussi les mensonges du roi conquérant Léopold II qui disait “civiliser” les Noires et Noirs dans ces vastes territoires qu’il a acquis en faisant couler beaucoup de sang des Noirs Africains.
Avant, pendant et après la bataille. Le parcours fluvial de Stanley et de ses troupes était surveillé. Les peuples voisins des Basengele comme les Baboma avaient communiqué des informations. Parmi les unités mobiles de renseignement des Basengele, des femmes princesses et reines étaient au commandement des renseignements du conseil de guerre. Alors, elles avaient bien préparé leurs troupes des Combattantes et Combattants, prêtes à livrer les combats contre l’envahisseur blanc Stanley à la tête d’un commandement des Occidentaux qui ont réussi à corrompre un bon nombre des mercenaires noirs pour tuer les autres peuples noirs.
Stratégie de combat à la manière du Léopard: triomphe de ces femmes royales Basengele sur l’ennemi extérieur Stanley qui déclencha les hostilités alors que ces terres-là sont africaines et non pas celles de ses ancêtres du Pays de Galles.
Stanley, avec ses complexes de la prétendue race blanche supérieure pour dominer et “civiliser” les Noires et Noirs en Afrique, n’avait pas pris la mesure de la réalité quand il débarqua et lança l’assaut sous “des prétextes fallacieux”. Les Reines et Princesses Basengele mirent en opérations la stratégie appelée des combats à la manière du Léopard*.
Leurs troupes se lancèrent. Et très rapidement, ces Basengele infligèrent une défaite militaire à ces agresseurs étrangers malgré leurs fusils.
Le Magazine Ngambo a Ngambo réalisera un documentaire sur cette bataille historique qui se déroula à Lokanga et ses environs.
A propos de ces femmes royales du Peuple Basengele, elles étaient plus civilisées par rapport au prétendu «explorateur d’une civilisation supérieure» Stanley, auteur-commanditaire et complice d’un grand nombre de crimes des masses, des violations des Droits de l’Homme, des violations des droits humains et des violations des Droits des peuples.
La Femme Africaine en termes de Patrimoine étant l’inventrice Historique et originelle de la Démocratie qu’elle donna à l’Humanité sans faire des guerres en Occident ; vu que ces souveraines Basengele font partie de ce Patrimoine, on peut conclure que cette bataille de Lokanga a été une victoire des systèmes démocratiques africains de ces femmes africaines sur un potentat colonialiste venu d’un Occident et qui n’avait jamais été mandaté par les magnifiques peuples des pays occidentaux.
Lilo Miango/Rédaction de Paris.
(1) Traduction: «c’était bel et bien les reines et princesses qui avaient préparé, dirigé et pris part aux combats de la bataille des Basengele. Elles avaient gagné à Lokanga».
*Mois des peuples Noirs célébré au début de chaque année.A l’origine, une initiative internationalisée par des Noirs des USA.
*Le Léopard est un Totem et constitue des insignes de la puissance des reines, rois, empereurs, impératrices, princesses et princes chez beaucoup des peuples Africains. C’est pourquoi lors des cérémonies, les souveraines et souverains du passé et actuels portent la peau de Léopard. Dans le monde déformé et qui s’écrit actuellement “CONGO”, il y a cette explication de ces valeurs politiques, sociales, économiques, environnementales et ces visions solidaires pour les progrès des peuples: KO (vastes territoires, continent, immenses étendues des terres avec des richesses…) et NGO (Léopard comme icône de Dieu).
Mots-clefs : 28 mai 1882, bataille de Lokanga, femmes royales Basengele, Henri Morton Stanley dit "l'explorateur"