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Paris, à la “Conférence des Évêques de France”,19 janvier 2016 : débat et commémoration des victimes congolaises des tueries de janvier 2015, en RDC.

Paris, à la "Conférence des Évêques de France",19/01/2016:débat et commémoration des victimes congolaises des tueries de janvier 2015,en RDC.

Dans cette propriété parisienne de l’Eglise Chrétienne Catholique de la France que nous connaissons sous le label « Conférence des Évêques de France » (58 avenue de Breteuil, 75007 Paris), un débat sur la République Démocratique du Congo aura lieu le mardi 19 janvier 2016. C’est pour commémorer les Congolaises et Congolais  des villes congolaises de Bunia, Kinshasa, Mbandaka, Bukavu, Uvira, Lubumbashi, Goma… qui avaient été assassinés, torturés, blessés massivement par la terreur des forces de sécurité de la Garde Présidentielle de Joseph “Kabila” et des « terroristes-mercenaires infiltrés » au sein de la police nationale congolaise dont le responsable visible est un général nommé Charles Bisengimana, très contesté par des Patriotes-Combattants-Résistants congolais de la diaspora en Occident.


Ce 19 janvier 2016 à 17H30 dans la même salle de la «Conférence des Évêques de France», il y aura également la projection du film intitulé « Atalaku » du réalisateur Dieudonné Hamadi. «Milulu maye mpo na bawei ya 2015 o Congo-Kinshasa. Makosalama o mboka Paris, na sanza ya yambo ya mobu 2016»(*).

 

L’organisatrice de ce débat est la Coordination de la campagne “Tournons la Page !”(Secours Catholique,France).

Ramener ce passé au présent pour que l’être humain juste n’oublie pas. Le contexte historique de cet événement parisien  du 19 janvier 2016 est lié à l’histoire congolaise de janvier 2015 de ces exécutions barbares et massives des civils manifestants congolais car ils sont des Congolais. Cet aspect historique et tragique avait été dénoncé en France par les activistes congolais de RCK de monsieur Martin Sali ; et en Suisse et France par deux des responsables du Front Civil de Résistance Populaire, les Congolais Paul Kahumbu et Kalama Ilunga Jean. Ce massacre est la conséquence de ce projet politique des gens violents au pouvoir à Kinshasa. Toute la diaspora «Bana poto» avait réclamé la justice.

 

Cause originelle de ces violences. C’était un «fait d’une loi» dont le libellé conditionnait l’organisation de l’élection présidentielle de 2016 à un recensement national à faire sur le territoire congolais. Des opposants politiques congolais en provenance du Congo qui se sont exprimés dans des tribunes en Europe, affirmaient que ces pratiques de Joseph “Kabila” étaient pour retarder les élections présidentielles et législatives en 2016. C’est ainsi que le 17 janvier 2015, dans une tragédie où la terreur des services secrets ANR de Joseph “Kabila” ont fait des pressions. Et partant, des gens de l’Assemblée nationale à Kinshasa avaient « adopté ce projet de loi modifiant et complétant le cadre légal de ces élections de 2016 ».

 

Effet immédiat en Europe des réseaux sociaux suite à des violences de janvier au Congo. Dans la ville de Paris, qui était encore sous le choc des attaques terroristes politico-religieux de janvier 2015 contre des journalistes français de Charlie Hebdo et des autres victimes innocentes, des Combattants congolais de la RDC installés dans quelques pays européens avaient organisé une opération politique à l’ambassade de la RDC à Paris et des manifestations politiques « contre Hippolyte Kanambe (Joseph Kabila) et son système répressif à cause de ces assassinats à la manière des extrémistes Tutsi Rwandais ».

Et toute la diaspora africaine était en colère à la suite de ces tueries des centaines d’étudiants et des autres civils congolais par les forces de sécurité de Joseph “Kabila”. Ces exécutions massives des civils congolais avaient été ordonnées le lundi 19 janvier, le mardi 20 janvier et le mercredi 21 janvier 2015.

 

C’est ainsi que le 19 janvier 2016, de 17H30-19H30, à Paris, pour la commémoration de ces morts, blessés, handicapés, disparus et des gens incarcérés ; la Coordination de la campagne « Tournons la page! » (Secours Catholique) organise ce débat et cette projection du film « Atalaku ». Cette œuvre cinématographique avait obtenu, en 2013, le Prix Joris Ivens du Cinéma du Réel.

 

 

Lilo Miango/Rédaction de Paris.(*) En langue internationale Lingala, une des 5 langues officielles en RDC (Lingala, Swahili, Tshiluba, Kikongo et Français).

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