“Liwa ya “grand artiste Manu Dibango : témoignage de Bazakana Bayete, un des journalistes congolais de référence.
France. “Likama ya liwa ekueli*” le géant et immense talentueux artiste panafricain du Cameroun, Manu Dibango, lors de cette crise sanitaire internationale de la maladie Covid-19 (Coronavirus). Un très grand nombre des médias du monde ont annoncé son décès survenu le mardi 24 mars 2020 dans un hôpital de la région parisienne.
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Au niveau de la diaspora congolaise en Europe, il y a des souvenirs brillants sur le défunt artiste. Notamment ce souvenir concernant Kinshasa-la capitale du plus grand nombre des reines et rois faiseurs légendaires de la Rumba congolaise. Kinshasa (nom de la ville à cette époque: Léopoldville) avait sacralisé aussi les débuts très promoteurs de Manu Dibango dans l’orchestre African Jazz du leader et chanteur Kalé Jeff Kabasele, soutenu par Pascal Tabu Ley Rochereau, Roger Izeidi…
Ainsi MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO a contacté une des légendes de Kinshasa dans le microcosme de la presse congolaise musicale et un grand journaliste de référence dans la diaspora Bazakana Bayete, directeur de publication Ebène Magazine, en France.
B.B.Bazakana témoigne sur cette icône panafricaine de la musique Manu Dibango, sacré artiste panafricain. « Mawa se mawa na liwa ya mobeti muziki monene Manu Dibango. Covid-19, Coronavirus ezali bokono ya mabe eye ebomi Manu Dibango ».
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Paris, mardi 24 mars 2020, 16H21, voici cette interview accordée dans l’émotion de cette triste nouvelle par B.B. Bazakana Bayete Paul, journaliste historique avec ses 9 confrères journalistes historiques de Kinshasa qui avaient fondé la presse écrite musicale dans l’histoire des médias du Congo:
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«Tout au long de ma carrière journalistique, j’ai eu à le croiser à maintes reprises. En Afrique comme en Europe, lorsqu’il partageait la même scène avec Tabu Ley Rochereau dont j’étais l’attaché de presse durant des années.
En Europe, lorsqu’il négociait sa participation au Fespam de Brazzaville. Nous le recevions souvent avec son excellence, Jean-Claude Gakosso, alors ministre de la culture, aujourd’hui ministre des affaires étrangères.
Et aussi avec Gérard Akueson, l’ex-manager et époux de la défunte Abeti Masikini avec lequel (Akueson), ils avaient des relations plus que professionnelles.
Manu n’était pas exigeant sur le cachet ou le conditionnement d’hébergement. Il s’accommodait à tout, différemment de nos artistes. Sa colère, il ne la manifestait que par un éclat de sourire».
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Lilo Miango/Rédaction de Paris et Nkumu/Rédaction centrale Europe.
*Mots en langue internationale Lingala.
Photo 1 de Manu Dibango, jeune à Léopoldville en 1960-61, aujourd’hui Kinshasa : archives du journaliste Lilo Miango (France-Suisse).
Photo 2 : Manu Dibango, un talent unique en triomphe sur scène.
Photo 3 : Grand journaliste Bazakana Bayete en reportage à Bruxelles, à l’Union Européenne.
Photo 4 : archives du journaliste légendaire Ntela Jean, ex-journaliste au quotidien du matin Salongo (Kinshasa):Manu Dibango à Kinshasa avec le musicien Roger Izeidi(au milieu ) et le célèbre musicien saxophoniste Kiamuangana Matete Verkys Vévé.
Mots-clefs : artiste panafricain, Cameroun, Covid-19, décès, hommage, Manu Dibango, saxophoniste