Connaître: “MKLmovies Agency”, reportage télévisé à Liège lors de la conférence “La colère d’Hippocrate” du Dr Mukwege-film “L’homme qui répare les femmes”.
Liège. Un bilan très vite fait par la rédaction en chef du Magazine Ngambo Na Ngambo dans cette ville wallonne et belge lors de cette grande conférence internationale avec un dialogue du médecin congolais Mukwege Denis avec le cinéaste belge Thierry Michel, sa compatriote Colette Braeckman (journaliste au quotidien “Le soir”) et le public international du palais des Congrès de Liège, fait que le travail infatigable pour la visibilité des médias africains ou panafricains de l’Europe engagés dans des nécessités pour la création des États Unis d’Afrique est très pertinente. En effet, seule l’effectivité des idées forces pour créer les Etats Unis d’Afrique peut être le seul remède efficace pour neutraliser ces maux dont les causes originelles et dominantes viennent de l’extérieur de l’Afrique. Tel est aussi le cas criminels de ces viols massifs des Congolaises en République Démocratique du Congo. Les parrains, des individus occidentaux ont chosifié et manipulés des criminels idiots noirs africains, inexcusables à tous points de vue, pour faire cette guerre de prédation des matières premières et des terres dont une des armes de destruction massive est le viol massif des Congolaises de la RDC.
Nos médias doivent être visibles aussi en Europe pour la libre circulation des informations sur ces crimes de guerre et crimes contre l’Humanité. “Mopanzi nsango Lutumba akomaki ndenge akalakisa bilili bizuamaki o mboka Liège”.(Lilo Miango, rédaction de Paris, Liège samedi 28 mars 2015).
“L’homme qui répare les femmes”, film et conférence à Liège: reportage de MKLmovies Agency(par le journaliste Milau K. LUTUMBA).
En langue Swahili : filamu kuko bwana Thierry Michel na bibi Colette Braeckman ni kazi ya adjabu sana juu ya mateso uzoefu na wanawake katika Kivu. Kodi kwa ujasiri wa wanawake hawa na daktari wao Mukwege. Tshiluba: Bididimbi bia Thierry Michel ne mukaji ewu kenda kamona kambila Colette Braeckman, bidi mudimu wa kafwa-kafwa yezela bwa kuleja makenga ya bakaji ba kwetu ku luseka lwa Kivu. Mudimu ewu si kalumbanji belela bakakaji abu ne munganga wabu Mukwege. Français: Le film de Thierry Michel et de Colette Braeckman est un travail formidable sur les souffrances vécues par les femmes du Kivu. Un éloge du courage de ces dernières et de leur médecin Mukwege.
Témoignages au Palais des Congrès de Liège.
C’est à Liège au Royaume de Belgique, que le film « L’homme qui répare les femmes » du réalisateur belge connu internationalement Thierry Michel et de la journaliste Colette Braeckman, a été projeté en avant première ce 27 mars, suivi d’une conférence le lendemain, 28 mars 2015, au Palais de Congrès de Liège. Un film qui tire ses origines dans les conséquences de la guerre de l’Est de la République Démocratique du Congo. Les auteurs de ce documentaire qui ont suivi pendant 10 semaines le quotidien des femmes violées et de leur médecin, le docteur congolais Mukwege, ont présenté le drame de ces femmes, jeunes filles et petites filles confrontées aux rudes épreuves engendrées par l’état de guerre de base intensité dans la région et aux difficultés matérielles et psychologiques rendant l’exercice médical surhumain.
Ayant échappé à un attentat il y a quelques temps et primé du Prix Sakharov en 2014, Dr Mukwege continue à lutter pour ses malades. Les malades victimes d’immenses richesses de leur sous-sol [1] et de la faiblesse de leur armée nationale ainsi que de l’indifférence de la “communauté internationale”[2], paraissent comme les prochaines proies de la mort rodant inlassablement autour d’elles après avoir déjà emporté plus de six millions de congolais et favorisé des millions de déplacés.
Au-delà de la sonnette d’alarme que donne ce film, il souligne toutefois, une volonté inébranlable de ces populations de voir un jour le sourire sur les lèvres de ces femmes et ces enfants, violés une fois, puis une deuxième fois et, encore et encore. Ce film et cette conférence ont été comme une grande massue sur la tête des Belges assistant à ces événements comme le souligne ce citoyen belge: « Je n’en reviens pas. Je ne m’attendais pas à voir ce que j’ai vu hier dans ce film. Voilà pourquoi, j’ai tenu à assister aujourd’hui à cette conférence pour poser des questions. Jamais ici en Belgique ni même en France, on nous a parlé des telles atrocités, ou conditions inhumaines que ces gens vivent… Ce sont des choses qu’on nous a toujours cachées ».
Les témoignages de Thierry Michel (le réalisateur), de madame Aurore Kinduelo (médecin participant qui a fait le voyage de France à Liège), Lusamba Muela (activiste, Liège) et les autres soulignent l’espoir de la région de recouvrer un jour sa tranquillité comme le dit notre consœur journaliste et activiste des Droits de l’Homme, Mme Violette Luba qui vit à Liège : « tout au long du film, on entend ces enfants dire : « la paix, on veut la paix puisque le Dr Mukwege a reçu le Prix Sakharov, ces enfants qu’on viole et qu’on viole encore, méritent aussi un prix, oui, celui de la Paix ! » »
L’agence M.K.L Movies Agency a couvert l’événement pour le magazine télévisuel Coulisses et Culture, qui diffusera le reportage dans son édition du jeudi 16 avril 2015 à 22h00.
Les rediffusions sont prévues pour les dates et heures suivantes : Dimanche 19/03 à 12h30 ; Mercredi 22/03 à 15h30, Jeudi 23/03 à 18h30, Samedi 25/03 à 13h30, Jeudi 30/03 à 51h30 et le Mercredi 6 mai à 8h00 le matin ainsi qu’à 20h00 sur TNA-Télévision : Freebox chaîne 363, Alice chaîne 233, Orange chaîne 170, SFR chaîne 183 et Virgin chaîne 167.
22/03 à 15h30, Jeudi 23/03 à 18h30, Samedi 25/03 à 13h30, Jeudi 30/03 à 51h30 et le Mercredi 6 mai à 8h00 le matin ainsi qu’à 20h00 sur TNA-Télévision : Freebox chaîne 363, Alice chaîne 233, Orange chaîne 170, SFR chaîne 183 et Virgin chaîne 167.
[1] Riche en cuivre, cobalt, or, et Coltan. Ce dernier minairé est principalement la cause de l’agression de la RDC, car exploité par les multi-nationales (américaines, asiatiques, européennes), géantes de la téléphonie portable qui financeraient cette guerre. [2] Les casques bleus de l’Organisation des Nations Unies -ONU- sont postés en RD Congo bientôt 15 ans, avec comme ordre de ne pas intervenir dans le conflit ainsi n’empêchant pas les massacres de la population.
Mots-clefs : conférence La colère d'Hippocrate, film "L'homme qui répare les femmes"