France: décès de l’ancien président du Burundi Pierre Buyoya.
Cela est survenu le vendredi 18 décembre 2020, à Paris ; le virus Covid-19 l’a emporté dans une ambulance qui le transportait de l’aéroport français Roissy Charles De Gaulle vers un hôpital.
2003, un souvenir avec Mr. Pierre Buyoya par rapport à la guerre internationale d’agression contre la population du Congo.
Quand il était président de la République du Burundi, monsieur Pierre Buyoya était en visite officielle à Paris en février 2003, et le journaliste Lilo Miango l’avait interviewé à la Maison de Radio, à Paris.
C’était à propos de ces unités mono-ethniques des soldats burundais qui avaient le sida et que son pouvoir à Bujumbura avait envoyé en pleine guerre d’agression internationale contre le peuple de la RDC. Et ces soldats burundais, payés (par qui?) avaient un programme de guerre d’avoir des relations sexuelles avec des femmes congolaises. Un vrai massacre avec du sida.
Avant la conférence de presse au CAPE, une humanitaire américaine ya Muzungu avait auparavant expliqué au journaliste Lilo Miango (dans le bureau de l’Association de la Presse Étrangère APE situé dans le bâtiment de la Maison de Radio) ; cette situation de guerre d’agression voulue et décidée par des lobbies anglo-saxons, y compris certains décideurs aux USA.
Énigmatique, trop calme et cynique, le président Pierre Buyoya avait répondu à ces questions du journaliste congolais Lilo Miango.
Images en VHS.
Notre média MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO a les images de cette interview en cassette en VHS. Nous la diffuserons après des opérations techniques de transfert d’images. Cette interview avait été filmée par une journaliste française avec sa caméra.
Au-delà, de mon témoignage vécu en tant que journaliste à travers cette interview télévisée diffusée à la télévision TKM de Ngongo Luwowo, mon ami et voisin de la faculté du journalisme ISTI (Interview filmée après cette conférence de presse de février 2003, au CAPE/Centre d’Accueil de la Presse Étrangère, à la Maison de Radio, dans les beaux quartiers du 16ème arrondissement de Paris), je tiens à mettre en exergue que ce combat en faveur de ces femmes violées dans ces conflits armés d’agression imposés à la population de la RDC .
2013: Mme Yamina Benguigui s’exprima au plus haut niveau: viols de guerre des Congolaises par ces “escadrons porteurs du sida”.
Cette réalité politique est portée à un très haut niveau par la ministre française de la Francophonie Yamina Benguigui. Elle occupait les fonctions ministérielles.
Beaucoup plus tard j’avais pu faire faire sa connaissance grâce à ma brave et visionnaire “soeur algérienne” Lila Boukortt, fille d’un des pères de l’indépendance de l’Algérie. Lila Boukortt est la présidente de la structure de référence internationale FEM.
Le 10 juillet 2013, la ministre française Yamina Benguigui avait dénoncé à Kinshasa (dans le cadre des préparatifs du Sommet des chefs d’États de la Francophonie), ces “Escadrons porteurs du sida” qui contaminaient par des viols de guerre les Congolaises de plusieurs générations de tous âges, y compris les enfants congolaises.
C’était à l’époque où une certaine presse en France avait un traitement particulier. Comment peut-on comprendre les comportements des viols de guerre massifs, planifiés et financés à l’actif de ces extrémistes criminels pro-extrémiste Tutsi Rwandais Paul Kagame du M23 et autres… qui massacraient les innocents congolais sur le sol du Congo!
Et certains journalistes “tapaient” sur des résistants congolais présentés comme “des radicaux violents”. Une journaliste italienne m’avait même fait passer un message terrible venant d’un autre journaliste d’un pays européen que je connaissais très bien.
« Cette guerre d’agression de l’Est au Congo était-elle aussi une guerre à Paris intra muros entre certains journalistes contre nous journalistes Kamite panafricains congolais de la RDC basés en Europe ? » : « Mabe ekota o ntei ya mwa bapanzi nsango misusu ».
Et le 5 décembre 2013, la ministre Yamina Benguigui avait prononcé le grand discours au Sénat de la République française pour dénoncer encore au plus haut niveau ces extrémistes soldats porteurs de sida de ces prétendus “fameux groupes armés” qui “sont doublement payés” pour contaminer un nombre incalculable des Congolaises.
Ces deux interventions de la ministre française Yamina Benguigui m’ont fait remonter à mon interview de février 2003.
Son décès à Paris:en chemin, na nzela.
Le mercredi 9 décembre 2020, monsieur l’ancien président du Burundi Buyoya avait été hospitalisé dans un hôpital de la capitale du Mali, Bamako, où il avait été placé sous respirateur.
Jeudi 17 décembre 2020, il a été évacué via un avion sanitaire en direction de Paris en début d’après-midi. Mais cet avion a fait une escale et il est arrivé à l’aéroport international français Roissy-Charles De Gaulle dans la nuit.
Et c’est terrible, monsieur l’ancien président Buyoya a rendu l’âme dans une ambulance qui l’amenait dans un hôpital parisien. “Akufi nde na nzela na kati ya motuka ya misala ya lopitalo”. (en langue internationale Lingala: “il est décédé en chemin/na nzela/ dans cette ambulance”).
Mr Pierre Buyoya le Burundais ex-président est RIP, vendredi 18 décembre 2020.
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