L’Angola et la diaspora angolaise de France notent le retour au pays de l’ancien président de la République Eduardo dos Santos.
VOLTAR PARA ANGOLA. RETOUR EN ANGOLA. BOZONGI O EKOLO ANGOLA.
L’ancien président de la République d’Angola José Eduardo dos Santos est revenu en Angola le mardi 14 septembre 2021. L’avion en provenance de l’Espagne où monsieur dos Santos séjournait depuis plus de deux ans ; avait atterri dans la matinée à Luanda.
“Azonga na ye mpe basolola. Tala mpe ba élections bizali koya na mbula oyo tozali kolanda, l’année 2022”, s’est exprimé un Angolais à notre média Kamite panafricain MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO. Cet Angolais de la diaspora angolaise de France, a vécu à Kinshasa.
Lilo Miango, notre rédacteur en chef qui habitait rue Lac Moëro numéro 9 dans la commune de Barumbu, à Kinshasa, dans une propriété de leur famille, depuis la France sous l’ère de Covid-19 en ce mois de septembre 2021, notre rédacteur en chef nous confie: « Quand j’étais un enfant, je savais que monsieur Eduardo dos Santos, dans sa jeunesse, avait habité rue Lowa N° 17, à Barumbu. On connaissait beaucoup des familles angolaises, des réfugiés qui avaient fui les barbaries, des sauvageries des racistes colonisateurs portugais massacreurs des Noirs Angolais…avec le soutien terrible de l’OTAN en violations avec les droits de l’homme.»
Quand il était jeune réfugié angolais à Kinshasa, l’ancien président était au numéro 17 rue Lowa. « C’était une époque des “jazzeurs” avec des coupes de coiffure à la Patrice Lumumba, les temps des jeunes qui aimaient des livres, la période d’un règne pour des scouts xaveris. C’était un temps attractif des regards vers des jeunes révolutionnaires politisés. C’étaient des saisons de grande attraction des écoles Saint Robert, Saint Paul garçons et filles. C’était l’époque des bills, des contrôles hebdomadaires des services d’hygiène. Soki lopango ezali na saleté, c’est l’amende. On vivait une époque d’actions de solidarité entre les habitants. Nous les jeunes enfants, on découpait des articles des journaux congolais… Il faisait très bon vivre dans notre capitale très propre. Et pour nous focaliser sur le jeune Eduardo dos Santos aimait jouer au jeu que les Congolais appellent “dame”. Azalaka kobeta dame.»
Son altesse le prince royal de la dynastie royale congolaise Ndonga Nkenge ; Jean Miango, jeune influent et grand pédagogue de la noblesse connaissait presque tout le monde à Barumbu… Dans notre quartier, il connaissait des Angolais, et qui était Brazzavillois. Il avait une grande culture et un esprit révolutionnaire. Et il avait beaucoup de contacts avec des jeunes, des contacts avec des “masta”, des “dit na ngai”, des mots en argot Lingala c’est-à-dire “amis, copains, connaissances, camarades”.
Des gens voulaient parler avec lui. Le jeune prince congolais de la dynastie Ndonga Nkenge disait que le jeune angolais réfugié Eduardo dos Santos était très actif politiquement au siège du MPLA, situé au 51 avenue Tombeur de Tabora, dans la commune de Kalina (actuellement avenue du commerce, commune de la Gombe).
Et plus tard, le jeune réfugié Eduardo Santos était parti résider dans la commune de Ndjili, dans la capitale de l’actuelle RDC.
ENTRE EUX, ANGOLAIS.
“Son retour, c’est entre eux les Angolais. Aujourd’hui en tant que journaliste Kamite, je vous confie qu’il ne faut pas écouter ce que les médias, des propriétés des quelques riches Européens ou des Etats dans des pays européens, racontent. Les biloba loba et les bilobela”. “Ces journalistes de ces médias des pays européens voient son retour avec leurs jumelles. Ils ne connaissent pas les Angolaises et Angolais. Ba Angolais bakoma peuple mokonzi, C’est un peuple souverain aujourd’hui. Ces collègues journalistes européens ont des failles et font des interprétations concernant la sociologie politique du MPLA, ce parti politique né à Kinshasa en 1956 (à l’époque Léopoldville). Nani azali nani ? Nani awuta wapi ? Nani asala ba alliances na banani ? Soki azongi, ezali epai na ye, Angola. C’est le pays de toutes les Angolaises et tous les Angolais”.
“En tant que journaliste congolais, je n’ai jamais eu l’opportunité d’échanger avec lui comme je l’ai fait avec le président Ahmed Ben Bella (Algérie), le brave et formidable Guide Mouammar Kadhafi, le président Gnassingbe Eyadema du Togo, Hugo Chavez du Venezuela, Jacques Chirac le Français, l’ex-président soviétique Mikhaïl Gorbatchev…”.
Notre média Kamite panafricain congolais de la RDC va couvrir les élections angolaises présidentielle, parlementaire et locales en 2022 “.
Propos recueillis par Nkumu/Rédaction Suisse. “Visitez la République Démocratique du Congo, l’autre grand pays des grands journalistes”.