Mr. MAVINGA TSAFUNENGA Armand , un engagement pour la justice dès l’âge de 20 ans.

Notre rédaction de Suisse du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO publie cette réflexion consacrée au leader d’opinion Mavinga Tsafunenga Armand, une figure de la diaspora congolaise de la RDC dont des valeurs tirent des sonnettes d’alarme pour réagir sur son engagement pour la justice et une certaine idée pour la création des Etats-Unis d’Afrique avec un travail nécessaire pour une justice en faveur de ce processus des Etats de droit comme cela se passait dans en réalité démocratique des Etats africains d’avant la colonisation par des élites des régimes européens. C’est bel et bien cette organisation de justice qui ont fait brillé et fonctionné ces Etats africains de notre passé africain.

Monsieur Mvuezolo Vozo

Ce document avait été écrit à Paris, en France, le 24 novembre 2016 par le Dr Bienvenu MVUEZOLO VOZO, secrétaire Exécutif du CEPROCOM, Secrétaire National du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) chargé des personnes vivant avec handicap et de la communication plurielle (1)

C’est une exception car nos publications sont l’oeuvre rédactionnelle de nos journalistes congolais de l’Europe.”Maye makomami na Mvuezolo Vozo Bienvenu”.

Voici le texte que notre rédaction vient de recevoir.

Il est une réalité indéniable que pour changer le destin de 80 millions de Congolaises et Congolais, il faut avoir un destin particulier. Armand MAVINGA TSAFUNENGA est un de ceux-là. Lui qui est prêt à assumer le destin de son peuple en qualité de Président de la République Démocratique du Congo. Pour s’en convaincre, il convient de lire le recueil de poèmes qu’il a écrit à l’âge de 20 ans en République Démocratique du Congo, alors Zaïre. Recueil intitulé d’abord « La Voix interne d’un fils », et par la suite « Narcotiques et Illusion ». Ce recueil, interdit de publication au pays, a été publié 32 ans après à Paris grâce à une copie dactylographiée du manuscrit. En écrivant ce recueil en 1976, Armand MAVINGA TSAFUNENGA n’a pas eu peur de défier le redoutable Président Mobutu Sese Seko. Ce recueil traçait déjà le sillon d’un leader ayant un destin particulier pour son peuple et son pays. Je recommande aux Congolaises et Congolais ainsi qu’à tous ceux qui sont engagés pour la cause humaine de lire ce recueil de poèmes prophétique, écrit il y a 40 ans, mais qui résonne comme s’il était écrit hier matin. En voici les références (2) : Armand MAVINGA TSAFUNENGA, Narcotiques et Illusion, Paris, Pyramide Papyrus Presse, 2010. Les personnalités au destin particulier ont souvent un sens prophétique. Aimé Césaire avait raison de dire que le poète est comme un prophète à qui il appartient de diriger l’humanité.

Qui est Armand MAVINGA TSAFUNENGA ?

Armand MAVINGA TSAFUNENGA, fils de MAVINGA NGOMA Oscar et de VOSO MENO Anastasie, est né le 05 avril 1956 à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Ancien expert des organisations internationales dont l’Unesco, Armand MAVINGA TSAFUNENGA est : leader politique, écrivain poète, Ambassadeur de paix engagé dans le dialogue des religions et des cultures, humaniste, enseignant, chercheur, lexicologue, Pasteur évangélique, expert en formulation des politiques de la culture et de la communication pour le développement en Afrique, expert en étude de l’impact socioculturel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, expert en étude de l’environnement religieux du terrorisme, membre de sociétés savantes. Un acteur engagé de la société civile, en tant qu’expert du développement local et communautaire, depuis 1977. Il est auteur de plus de 20 ouvrages. C’est un érudit.

Armand MAVINGA TSAFUNENGA est une personne qu’on ne présente plus. Surdoué, il entre à l’école primaire à l’âge de 5 ans. Il est ainsi le plus jeune diplômé d’Etat, le plus jeune licencié et le plus jeune agrégé de son pays à l’époque. Aussi, le plus jeune chercheur. Au quartier Christ-Roi où il a grandi dans la Commune de Kasa-Vubu (Dendale) à Kinshasa, il y avait une façon de l’identifier : « L’enfant qui sort toujours le premier de la classe ». Cela était dit couramment en langue lingala : « Muana oyo abimaka tango nyonso moto ya liboso na kelasi». Il était connu ainsi de ses pairs et parents du quartier.

Le Congolais Mavinga Tsafunenga Armand.

Armand MAVINGA TSAFUNENGA

Il est le Président National du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC), Président de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) et Coordonnateur Politique de la Coalition des Forces Vives Congolaises (LA COALITION). Il est le Président du Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique (CEPROCOM) et Directeur adjoint du Laboratoire d’Anthropologie de la Renaissance Africaine (LARA). Entre 1981 et 1984, il est l’initiateur de la création de la Fédération Nationale des Associations, Centres et Clubs Unesco. A l’époque du Parti-Etat où toutes les activités se confondaient avec la Jeunesse du Mouvement Populaire de la Révolution (JMPR). Une fédération qui devait traiter des droits de l’homme, de la démocratie, de la paix, de la liberté et des domaines de compétence de l’Unesco. C’était un sacré défi. C’est lui qui a contribué à introduire l’esprit de spécialisation très poussée des activités des clubs Unesco dans le monde en disant en 1984 que les associations, centres et clubs Unesco devaient cesser d’être de simples ministères de l’information sur l’Unesco pour devenir des acteurs clés dans les domaines de compétence de l’Unesco et des Nations Unies en général. C’est dans ce contexte qu’il faut situer la création le 11 juillet 1985 de l’association Unesco CEPROCOM (Centre d’études des problèmes de la communication), sur son initiative, dans le cadre du suivi du Rapport de la Commission MacBride (Commission internationale d’étude des problèmes de la communication de l’Unesco instituée en 1976). Pour tenir compte de son évolution, l’association Unesco CEPROCOM est devenue le 11 juillet 2001 Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique. En 1987, il est le précurseur du Programme sur l’impact socioculturel des nouvelles technologies de l’information et de la communication adoptée en 1989 par la Conférence Générale de l’Unesco. En 2001, il initie l’approche novatrice de « Bibliothèques de l’humanité » dans le cadre du Réseau Unesco des bibliothèques associées. Il a été aussi rapporteur et membre du Groupe d’experts gouvernementaux ayant examiné les possibilités de mise sur pied des mécanismes de gestion intégrés de zones de santé au Zaïre (missions UNICEF – Gouvernement – 1986, 1987), et Rapporteur Général de la Commission d’experts chargé d’élaborer la politique du Gouvernement en matière d’organisations internationales (Ministère des Affaires Etrangères, Kinshasa, décembre 1989 – janvier 1990).

Armand MAVINGA TSAFUNENGA, un engagement pour la justice dès l’âge de 20 ans

Comme il le souligne toujours, c’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. Au moment où il ne cesse d’indiquer qu’il est prêt à assumer le destin de son peuple en qualité de Président de la République Démocratique du Congo, il est important que le Peuple Congolais découvre cette personnalité au destin particulier. Nous sommes en face d’un défenseur acharné des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant et des peuples. Son engagement pour son pays et l’humanité, sans la moindre peur, le place parmi les grands humanistes de son temps. Pour confirmer ainsi que l’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA a un destin pour son peuple et l’humanité (3). Son talent de l’écriture est particulier et me rappelle ses premiers pas de génie dans son recueil intitulé d’abord « La voix interne d’un fils » qui est devenu par la suite « Narcotiques et Illusion ». Son style est toujours simple mais très profond ; il manie l’écriture avec une facilité étonnante. Son style est frappant. Vous pouvez aller d’une simple interprétation de ses poèmes à une interprétation très élevée, tant ses mots sont vecteurs des nouveaux concepts et la simplicité de ses vers cache une intelligence élevée de son message. Il le fait à 20 ans en 1976. Il est alors en Ière licence à la Faculté des lettres au Campus de Lubumbashi de l’Université Nationale du Zaîre (UNAZA).

Dès l’entrée de son recueil, il écrit un poème intitulé « C’est un tout autre parler » (page 36). Il souligne que son parler n’est pas celui des dirigeants. Mais deux parlers qui doivent se croiser, se consulter et parfois se promener ensemble. Son parler est celui de la paix de la chair et de l’esprit. Armand MAVINGA TSAFUNENGA se veut un lien ou une continuité avec ses ancêtres dans le poème intitulé « Ils ne viennent pas de moi ». Nous pouvons lire un extrait à la page 37 :

« Ces sons ne viennent pas de moi
Je suis leur continuité
Ce sont eux qui font de celui qui parle
Ce qui doit parler.
Mettez de toutes les façons mon seing
Afin qu’ils sachent de quelle marque ils sont. »

Son engagement pour la justice est profond dans les poèmes « Le Verbe Zaïrois » (page 38) et « Le Verbe Congolais » (page 39). Nous pouvons lire des extraits :

« Le Verbe Zaïrois
Doit défendre,
Doit corriger,
Doit punir
Désormais. »

(…)

« Vous qui avez reçu ce verbe !
Vous qui l’assumez !
Votre verbe doit être architecte

Votre verbe doit être avocat
Votre verbe doit être juge

Votre verbe doit être solution
Désormais. »

L’engagement du poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA doit interpeller tous les Congolais au pays et dans la diaspora dans les poèmes comme « Comment » (page 40) et « Bientôt le plus grand des deuils » (page 53). En 1976, le poète est conscient que son pays est déjà malade. Nous pouvons lire :

« Comment !
Comment mettre son cerveau ailleurs !

Comment mettre son cœur ailleurs !
Surtout quand son pays est malade. »

« Bientôt le plus grand des deuils
Attention Intelligences du Pays,
Bientôt le plus grand des deuils ;
Bientôt le plus grand des deuils,
Attention Forces du Pays.


Pour cette terre
Il ne reste que la mort ?
Il ne reste que la mort
Pour cette terre ?


Bientôt le plus grand des deuils
Attention Forces du Pays ;
Attention Intelligences du Pays
Bientôt le plus grand des deuils. »

Ceux qui ont un destin particulier, ont un grand sens prophétique. En 1976, l’écrivain poète prévient les intelligences et forces du pays que bientôt le plus grand des deuils. Ceux qui ont interdit la publication de ce recueil doivent le regretter amèrement aujourd’hui. Le plus grand des deuils pour le Congo est là avec plus de 8 millions de morts, plus de 3 millions de personnes déplacées et abandonnées, plus d’un million de femmes et filles violées. Le génocide congolais est indéniable. Nous sommes en face du plus grand holocauste après la seconde guerre mondiale. Comme le souligne le Professeur MAWETE MAKISOSILA (4) : «Ce magnifique recueil de « Narcotiques et Illusion » illustre qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre d’années. L’écrivain poète Amadou Elimane Kane, dans sa préface de « Narcotiques et Illusion », souligne que ce recueil réunit toutes les qualités d’une œuvre poétique aboutie, évocatrice d’une flamboyante rupture privilégiant une humanité juste, noble et souveraine. L’écrivain poète Armand Mavinga Tsafunenga est un écrivain prophétique et révolutionnaire qui n’a pas eu peur de dénoncer et d’annoncer à l’époque du Parti Etat au Zaïre redevenu « République Démocratique du Congo ». Quoi de plus significatif que ce texte écrit en 1976 et intitulé « Bientôt le plus grand des deuils ». La Professeure Lilyan KESTELOOT (5) compare le style d’Armand MAVINGA TSAFUNENGA à l’utilisation des pierres par des Egyptiens pour construire des pyramides.

Vivant un deuil et sentant un grand deuil, le poète souligne qu’il ne prend plus son bain dans une salle de bain, mais il prend son bain avec une pluie de larmes. Prenons un extrait du poème « Quatrième jour de l’année » (page 55) :

« Ah ! Laisse mon frère !
Chaque jour je prends mon bain
En parlant de ce peuple
Avec une pluie de larmes. »

L’écrivain poète fustige la mauvaise gouvernance et notamment le vol et le pillage des richesses par les autorités. Le poème intitulé « C’est un crime » (pages 70-71) est évocateur. En voici les extraits :

« Laissons ces sacs, ces malles
Ne nous appartiennent pas :
C’est la vie du peuple. (…)

« Où allons-nous avec ces sacs, ces malles ?
Où allons-nous avec la vie du peuple ?
Il est lourd, ne saura nous poursuivre. (…)


Il vient de passer
Sur cette sale terre


Pour la toute dernière fois
En nous léguant
L’éternel instrument de lutte
L’amour. »

Le poète exhorte le peuple congolais à prendre son destin en main quand il l’interpelle dans le poème « Ridicule à un peuple ». Lisons un extrait (page 73) :

«Ridicule, ridicule
A un peuple
Qui a des terres,

A un peuple

Qui a des pluies

Mais qui meurt
De ventre creux ».

Le poète se définit à la fin comme un chef de clan qui veille aux siens et les prévient à l’avance des situations graves qui peuvent arriver. Le poème intitulé « Je vous ai prévenu de grâce » (pages 78 et 79) est évocateur. En voici des extraits :

« Je vous ai prévenu de grâce
Qu’une pluie torrentielle venait.

(…)

De grâce je vous ai prévenu
Le soir, au coin, autour de cette grande fumée

Qui cache toute sa source
D’éloigner votre case ce serpent de feu.

(…)

Je vous ai prévenu de grâce
N’incriminez pas un jour le chef de clan. »

Pour lui, l’écrivain poète est un missionnaire engagé à vie. Son engagement est sublime dans le poème « Je ne peux retirer mon corps » (page 93). Lisons-le ensemble :

« Je ne peux retirer mon corps
De cette communauté
De ce pays
C’est un délit. »


Je ne peux retirer mon corps
Carburant et précieuse machine
De cette communauté
De ce pays. »

L’écrivain poète pose aussi le problème de l’identité, de l’appartenance à une nation quand il écrit le poème « Je ne peux pas le transformer ». En voici un extrait (page 94) :

« Je t’en prie
Ce corps appartient au Zaïre
Je ne peux le transformer. »

L’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA est un missionnaire pour le Grand Congo, l’Afrique, l’Europe et le monde. Dans son combat pour la justice (6), il utilise toutes ses ressources de grand humaniste qui n’a de sens que par rapport aux autres. Son bonheur c’est servir les autres. Dans son engagement d’humanisme et d’humanité, l’écrivain poète a compris le rôle de la culture et de l’éducation. Son combat pour la justice, la paix, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, la liberté, la solidarité et le mieux vivre ensemble l’y oblige. Son initiative de créer l’Ecole littéraire et artistique Sombritude et Justice, ELASOJU en sigle, le 12 octobre 2010 à Paris en France, est un aboutissement de son combat. C’est donc avec honneur que j’ai accepté d’œuvrer à la mise en place et au développement de cette école. Cette école est d’abord un courant à l’instar de la négritude, un nouveau courant de « Sombritude et Justice ». Il y a analyse et évocation de ce qui assombrit l’humanité, et proposition de justice ad hoc dans un monde plus juste, plus pacifique, plus libre, plus solidaire et plus fraternel. Il n’oublie pas certaines oppositions, certaines contradictions et des conflits graves d’intérêts dans le monde. Il tient à ce que l’humanité prenne la vraie hauteur de l’humanité pour ne pas sombrer dans le fond des injustices, des violences, des conflits d’intérêts et de l’égoïsme des hommes, organisations et sociétés élevés dans l’abîme de l’humanité. La présentation aussi de Dr Patrick MBADU MAKANI KUMBU (7) peut nous éclairer sur le destin particulier d’Armand MAVINGA TSAFUNENGA, pour qui ce dernier est le Josué de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo, et ce sous une forme imagée.

La création de l’Ecole Littéraire et Artistique dénommée Sombritude et Justice (ELASOJU) comme aboutissement d’un engagement.

La création de l’Ecole Littéraire et Artistique dénommée Sombritude et Justice (ELASOJU), sous l’égide du Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique (CEPROCOM), est une vraie couronne de ses 40 ans de carrière comme écrivain poète. Cet engagement de lancer une école est une réponse aux défis colossaux de son combat pour la justice, la paix, le développement, la liberté et la solidarité à l’échelle planétaire. Il faut donc un cadre de formation et de mobilisation des jeunes, de concertation et d’actions conjuguées. L’ELASOJU est aussi une école, un lieu de rencontre et de réflexion pour promouvoir la pensée et la philosophie de cet écrivain poète et de tous les écrivains et artistes qui sont engagés pour un monde plus juste, plus libre, vraiment pacifique, fraternel, solidaire et prospère pour tous.

L’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA trouve qu’il est important de réunir de façon concertée et solidaire des écrivains et artistes du monde, sans distinction de race, de sexe, de religion et d’appartenance culturelle, sociale et politique pour les besoins suprêmes de la justice, de la paix et du développement dans le monde et notamment en Afrique.

L’humanisme de l’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA se renforce au travers les objectifs d’ELASOJU qui sont :

  • Former, mobiliser et organiser les écrivains et artistes, de toutes tendances confondues et de toutes nationalités, autour du travail de dénonciation de tout ce qui assombrit l’humanité et de construction d’un monde juste, fraternel, libre, démocratique, solidaire et pacifique ;
  • Sensibiliser et apprendre à écrire, chanter, danser, peindre et graver contre l’oubli, l’ignorance, la violence et les injustices, contre tout ce qui assombrit l’humanité ;
  • contribuer au développement et au renforcement d’une culture de la justice, de la paix et du bonheur social ;
  • promouvoir l’esprit de justice, de paix, de tolérance, de convivialité, de progrès, de solidarité et de liberté chez les enfants et jeunes dans le monde, et notamment chez les enfants et jeunes africains ou d’origine panafricaine ;
  • contribuer à la promotion de la littérature en langues africaines dans le cadre de l’appui au développement de la culture de la paix intégrant l’aspect fondamental de la justice et de la réconciliation des individus, des communautés, des peuples et des nations ;
  • contribuer à la promotion et à la protection des écrivains et artistes qui oeuvrent dans le cadre d’ELASOJU ;
  • soutenir l’enseignement élevé et obligatoire des langues africaines dans les écoles primaires, secondaires, supérieures et universitaires en Afrique dans le cadre des objectifs de promotion des langues africaines de l’Unesco et de l’Union Africaine ;
  • être un lieu de formation et d’encadrement des écrivains et artistes notamment africains, en visant l’utilisation des signes et symboles africains ;
  • lancer un prix littéraire et artistique Armand MAVINGA TSAFUNENGA en en définissant le jury, les critères et principes directeurs.

Je suis très fier ainsi de diriger des activités d’ELASOJU qui empruntent les modalités suivantes :

  • Organisation des cafés et bals littéraires et artistiques ;
  • Organisation des travaux libres faisant appel au génie et à la créativité de chaque acteur, et des travaux thématiques et en groupes orientés pour plus de synergie et de convergence vers les objectifs et les idéaux ciblés ;
  • Organisation des rencontres nationales, régionales et internationales ;
  • Constitution d’un réseau de travail des écrivains et artistes intervenant dans le cadre d’ELASOJU ;
  • Organisation des séminaires et sessions de formation, d’information et de concertation ;
  • Documentation, échange d’informations et de données, consultation ;
  • Mise en place des correspondants d’ELASOJU dans les écoles, facultés et instituts chargés de l’enseignement des littératures et des langues, en particulier en Afrique ;
  • Utilisation de l’approche diachronique et synchronique et des approches philosophiques du pragmatisme, du réalisme, du symbolisme et de l’idéalisme ;
  • Utilisation de différentes approches pédagogiques, anthropologiques et sociologiques ;
  • Appui aux activités d’édition et de diffusion de CEPROCOM-AFRIQUE ;
  • Participation et organisation des cérémonies de remise des prix littéraires et artistiques.

Notes et références

1.Dr Bienvenu MVUEZOLO VOZO est : Philosophe, artiste, expert en langue des signes, Directeur de l’Ecole Littéraire et Artistique Sombritude et Justice (ELASOJU), Secrétaire Exécutif du Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique (CEPROCOM), Secrétaire National du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) chargé des personnes vivant avec handicap et de la communication plurielle.

2.Je recommande vivement la lecture de ce recueil qui comprend 116 poèmes. Je n’ai pris qu’un échantillon non représentatif de poèmes. L’essentiel pour nous est de relever certains points qui mettent en lumière le destin particulier de l’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA dès l’âge de 20 ans.

3.Vous pouvez lire avec intérêt la postface de Dr Bienvenu MVUEZOLO VOZO intitulé « Ecrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA un destin pour son peuple et l’humanité » dans le recueil de ce dernier intitulé « Cris puissants des opprimés », Paris, Ceprocom-Afrique, 2012, pp 15-23.

4.Professeur MAWETE MAKISOSILA dans sa préface, intitulée « Triade poétique et littéraire d’Armand MAVINGA TSAFUNENGA, du recueil d’Armand MAVINGA TSAFUNENGA dont le titre est : Sombritude et Justice, Paris, Ceprocom-Afrique, 2012, p.26.

5.Préface de Lilyan KESTELOOT du recueil d’Armand MAVINGA TSAFUNENGA intitulé « Cimetière de vivants », Paris, L’Harmattan, 2010.

6.Je recommande vivement la lecture du recueil d’Armand MAVINGA TSAFUNENGA intitulé « Cimetière de vivants ».

7.Lire avec intérêt le rapport de Dr Patrick MBADU MAKANI KUMBU intitulé « L’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA invité au Salon international du Livre GAUDEAMUS dans l’espace du Groupe des Ambassades, Délégations et Institutions Francophones (GADIF), qui a eu lieu au Centre d’expositions Romexpo à Bucarest en Roumanie, du 20 au 24 novembre 2013. Nous pouvons lire aussi le texte de Dr Patrick MBADU MAKANI KUMBU publié sur le site de starducongo.com : « La République Démocratique du Congo est à deux pas d’une transition exceptionnelle dirigée par Armand MAVINGA TSAFUNENGA, le Josué de l’Etat de droit congolais ».

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