Procès à Paris, 9 décembre 2019, entre le vice-président de la Guinée Equatoriale et certains citoyens français dans l’affaire baptisée par des Occidentaux “biens mal acquis”.
Diaspora africaine en Europe/Guinée Equatoriale/France. C’est une affaire d’Etat en justice en France qui interpelle car il y a des Africaines, Africains et des diasporas originaires de l’Afrique qui voient l’histoire selon la direction mentale voulue des patrimoines des colonisateurs ou ex-colonisateurs ou encore ex-responsables occidentaux de la Traite des esclaves des peules noirs. Et ce procès dont le jugement est prévu pour le 9 décembre 2019 entre dans ce paradigme et ce qui est non-conforme à des paradigmes propres aux valeurs Kongo, Kamite. Donc une affaire des gros sous intéressante pour certains Français.
C’est l’avocat congolais Jean Charles Tchikaya (Congo-Brazzaville), l’avocat de la république de Guinée Equatoriale qui s’occupe de ce jugement du 9 décembre 2019 à Paris entre le vice-président de la Guinée Equatoriale Teodoro Nguema Obiang Mangue et certains citoyens français.
Le président français Macron avait eu un entretien avec le président de la Guinée Equatoriale Obiang Nguema.
C’était en marge du “Forum de Paris sur la paix” (11 au 13 novembre 2019). Cette affaire d’Etat évoquée ou pas. A Paris ce 12 novembre 2019 où on a parlé de cet entretien, nos journalistes Kamite du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO avaient noté sa présence dans la délégation de la Guinée Equatoriale (ministre de la justice Ondo Nkumu Salvador, conseiller juridique Evuy Nguema Mikue Francisco, ambassadeur à Paris Oyono Ndong Mifumu Miguel).
« Ces histoires judiciaires contre la Guinée Equatoriale réveillent une certaine tradition à la française depuis Napoléon comme dans la suite de la guerre d’indépendance d’Haïti ou la guerre d’indépendance en Algérie. Payer ces catégories de ces Français qui pensaient avoir la main mise sur des valeurs africaines… mbongo, nzimbu ya kofuta neti bawumbu ya* ki muzungu anasema** », déclare le Congolais de la République Démocratique du Congo, Muanangeli Lokuli, un des analystes des droits de l’homme.
Aux Antilles, il rejoint le combat des Noirs d’Afrique chez des panafricains dans la diaspora panafricaine. Ils disent qu’ils ont de l’expérience de voir certains milieux français prendre l’arsenal juridique et judiciaire de l’Etat français pour des procédures de mise en examen des dirigeants africains ou originaires de l’Afrique en les ciblant individuellement pour les isoler. Et ainsi, ces milieux français fragilisent des Etats africains comme en RCA, Libye du guide Mouammar Kadhafi, Côte d’Ivoire, Guinée avec Sekou Touré, le Tchad de Tombalbaye Ngarta, le Congo…
Nkumu/Rédaction de Suisse et Lilo Miango/Rédaction de Paris.
Photo, Palais de l’Elysée : le couple présidentiel français Brigitte et Emmanuel Macron recevant monsieur Obiang Nguema, chef d’Etat de la Guinée Equatoriale venu à la réception du 12 novembre 2019 lors du Forum de Paris sur la paix ; avec les autres présidents de la République. *En langue internationale Lingala. **En lngue internationele Swahili.