Chanteuse Faya Tess, ses CD «Classiques» : succès, prolongations, Volume 5.
Paris et sa région. Madame Faya Tess, la chanteuse congolaise et célèbre qui sert évidemment comme une des références nationales et internationales de la Rumba congolaise, prépare la sortie de son 5ème album sur des « Classiques »*.
L’artiste Faya Tess continue à rendre hommage aux grandes dames et grands messieurs qui avaient contribué dans les années 40, 50, 60, 70… aux succès de la Rumba Congolaise. « Oyo ya mitano. Moyembi Faya Tess akobimisa lisusu eteni ya misala ya bakolo miziki ya Rumba Congolaise. Losako…Tika ye asala »*.
5ème album « Au temps des Classiques » avec Faya Tess.
La chanteuse Taya Tess interprète ces oeuvres de référence avec talent. Alors ses CD « Au temps des Classiques » ont du succès sur le marché. Le nombre de distributeurs, des relais, a augmenté. Des publics ( professionnels et consommateurs) continuent de réclamer les nouveaux enregistrements. Ces réalités font que la chanteuse et l’interprète magnifique Faya Tess est de nouveau dans un studio d’enregistrement. Et il y aura le 5ème album « Au temps des Classiques » signé par Faya Tess et ses partenaires musicaux. Dès le 8 août 2016, la date de son retour du Congo. Faya Tess, la chanteuse préférée très en vogue dans la musique congolaise, avait repris les chemins du studio.Comme les autres font pour leurs « classiques Beethoven, Mozart, Bach…» ; Faya Tess et ses partenaires musicaux le font pour les « Bakulutu…Bakolo Miziki…» de la Rumba congolaise.
Faya Tess a une constance qui s’est réveillé en elle. Cette constance est d’enregistrer des chansons classiques de la Rumba congolaise. C’est sa part pour montrer, perpétuer et faire apprécier cet art des Classiques véhiculant des messages, les canons esthétiques et les valeurs intrinsèques de la musique congolaise, déjà internationale dès sa naissance à Kinshasa matérialisée par l’oeuvre intemporelle « Marie Louise » du maître de la chanson Wendo Kolosoy. A partir de Paris sous l’ère de la « mondialisation », Faya Tess apporte sa contribution pour des différentes générations congolaises ou étrangères de divers horizons.
La démarche engagée de Faya Tess nous amène à vous raconter cette histoire vécue par nos journalistes. Il y a trois ans, le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO était en reportage à Bonn sur invitation de la radio d’Etat allemand Deutsch Welle. A cette occasion, une personnalité du paysage des médias allemands nous avait invités aussi pour aller visiter ces artistes allemands qui jouent et produisent des oeuvres de leurs collègues et compatriotes référencés de iure et de facto « Classiques ». Ainsi, cela pourrait expliquer artistiquement et économiquement la présence constante des oeuvres musicales classiques de Ludwig Van BEETHOVEN (mort à Vienne le 26/03/1827), de Wolfgang MOZART (mort à Vienne, en Autriche, le 5/12/1791), de Johann Sebastian BACH(décédé à Leipzig, en Allemagne, le 28/07/1750)…
La Rumba congolaise a aussi ses « Classiques » comme Wendo Kolosoy, Tekele Monkango, Lucie Eyenga, Adou Elenga, Antoine Mundanda,Paul Kamba, Franco Luambo Makiadi, Dr Nico Kasanda wa Mikalayi, Tabu Ley Rochereau, Essous, Camille Feruzi, Bowane, Pamelo Mounka, Mbuta Mashakado, Pauline Lisanga, Marthe Badibala, Mpia Caroline, Papa Wemba, Bokelo Isenge, D’Oliveira Emmanuel Mayungu, Paul Mwanga, Ntesa Dalienst, Gérard Madiata, Kwamy Munsi, Mulamba Mujos, Ebengo Dewayon…En Allemagne et Suisse, il y a un niveau des institutions régaliennes. Au Congo, il serait bon d’avoir une vision artistique et économique pour nos classiques au niveau d’une institution régalienne.
Lilo Miango/Rédaction de Paris et Lupungu Ndjate Albert/Rédaction Europe, Genève, Suisse.
Photos: droits réservés documents Faya Tess et AirMonde Culture/André Tetu.
* En Lingala. Le Magazine Ngambo Na Ngambo est un partenaire pour la promotion des langues africaines.
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