Paris: le voyage de monsieur “Total” Patrick Pouyanné dans la ville d’Oyo pour le pétrole du peuple congolais.
“Mobembo mpo na pitolo: Paris, koleka na Brazzaville ti na Oyo”. Pour la multinationale française Total, ce “mobembo” (“voyage”) est très bon pour 20 ans de plus d’exploitation du pétrole du peuple congolais. Et cela après un face-à-face dans la ville congolaise d’Oyo entre le chef d’Etat Sassou N’Guesso et le “Total” Patrick Pouyanné.
Pour la gigantesque affaire très mielleuse de ce contrat de l’exploitation du terminal pétrolier à Djeno du pétrole congolais, le Français Patrick Pouyanné avec son salaire de “Je gagne 3.8 millions d’euros de salaire [annuel] et je reçois des actions de performance”; ce PDG de la société multinationale française Total a fait le voyage.
C’est le trajet de Paris, via Brazzaville, à Oyo.
3 novembre 2020, Oyo est une modeste ville dans la province de la Cuvette, à 400 Km de la capitale congolaise, au Nord de ce pays.
Né le 24 juin 1963 dans une petite ville provinciale française, nommée Petit-Quévilly, ce Français avait été reçu par le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou N’Guesso.
Au menu de cette réunion en ce temps de ce nouveau confinement français en novembre 2020, Patrick Pouyanné est parti au Congo où il y a vraiment un taux tellement bas des cas de Covid-19. C’est pour ce très gros morceau de l’affaire de l’exploitation du terminal pétrolier de Djeno.
La multinationale Total et la résistance des combattants congolais, à Paris et en région parisienne.
Cette multinationale française est décriée et attaquée par des combattants de la République du Congo qui vivent en France. Mais, Total a obtenu pour les vingt prochaines années, la cogestion du terminal pétrolier de Djeno.
La rencontre vient d’avoir lieu le 3 novembre 2020 à Oyo entre le président de l’Etat de la République du Congo Denis Sassou N’Guesso et le PDG de cet “état économique français” appelé Total.
Le type de ce nouveau contrat admet désormais d’autres sociétés pour “l’exploitation dudit site pétrolier ainsi que des champs pétrolifères environnants”.
Est-ce que les combattants congolais vont-ils aller protester devant le siège de Total, à Paris-la Défense avec ces mesures françaises de ce nouveau confinement. “Tokotala se kotala awa Corona Covid-19 ezali se koboma mpe kobeta bwale. Bapanzi nsango ya MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO tokotala oyo ekoleka”.
Les autres entreprises citées mais aucune société congolaise.
Les autres entreprises pétrolières citées sont notamment la société française Perenco et la compagnie italienne Eni.
Nos sources dans la diaspora congolaise ne nous ont pas donné un seul nom d’une société pétrolière congolaise “ya batu ya ekolo Congo-Brazzaville”, avec des capitaux congolais.
Djeno est le terminal qui traite plus de 95 % de la production du pétrole brut du peuple congolais.
En termes de chiffres, c’est un calcul d’environ 220 000 barils par jour. Cette matière première du peuple congolais de la République du Congo représente plus de 70 % de revenus financiers de ce pays.
Djeno est le nom d’un village situé à 15 km au Sud de la grande ville de Pointe-Noire. Ce terminal pétrolier se situe à proximité du village Djeno, vers l’océan Atlantique.
Lilo Miango/Rédaction de Paris.
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